Le Japon en hiver

Passionnée par l’Asie depuis de nombreuses années, mes pas m’ont mené au Japon en Janvier dernier. Quoi , le Japon en hiver ?! Et oui, le Japon ne se résume pas qu’aux deux mois de la floraison des cerisiers et fort heureusement.

De Osaka à Tokyo, en passant par Hiroshima, Miyajima et Kyoto, bienvenue au pays du soleil levant pendant la saison hivernale  !

Après un vol avec la compagnie Eva Air, via Taipe, nous voilà à Osaka prêt à fêter Matsuri Toka Ebisu (la fête du succès en affaires) où un défilé haut en couleurs a lieu le 10 janvier.

Osaka surnommée la « Cuisine de l’Empire » est la troisième ville du pays et entre son château, le Umeda Sky Building, l’un des 20 plus beaux gratte-ciel du monde et le quartier épicurien de Dotomburi, le décor est planté dès notre deuxième journée. A déguster : les takoyakis (boulettes de pâtes contenant des morceaux de poulpe), un régal ! Sur place ou à emporter pour profiter pleinement de la vie nocturne.

Cap sur Hiroshima, rien de plus facile avec le Japan Rail Pass qui permet de relier aisément une ville à une autre. Une fois votre coupon échangé à l’aéroport de Osaka (pour ma part), vous pouvez soit réserver votre billet de train, soit attendre devant les wagons sans réservation. Le must pour un français, la ponctualité des trains ! Vous en serez bluffé ! On dit que le retard le plus long jamais enregistré est de 17 secondes ! A bord du Shinkansen, tous les sièges sont dans le sens de la marche, on a de l’espace pour les jambes, un service de collation à la place… Le train est une excellente façon de voyager au Japon.

Hiroshima, la « Ville de la Paix », inutile de vous rappeler que ce fut le lieu du bombardement atomique du 6 août 1945. Entre le Dôme (Unesco) considéré comme le point d’impact et le musée du mémorial de la paix, cette visite est tout simplement bouleversante.

Direction Miyajima, belle-île en mer (Unesco), accessible là aussi par un ferry Japan Rail Pass. Compter 10 minutes et prenez-en plein les yeux ! Le fameux tori flottant est maintenant tout proche et n’attend plus que nous. Cette île est vraiment une belle pause bucolique. Du vert, de la nature et la vue au somment du sommet au Mont Misen (accessible en téléphérique ou à pied) est splendide. Jugez-en par vous-même !

Une myriade de petites îles, des bancs à huitres (la spécialité de l’île) avec en toile de fond la ville de Hiroshima. C’est là que nous avons fait l’expérience de deux nuits en ryokan (auberge traditionnelle japonaise) avec onsen (bains) et petit déjeuner japonais bien sûr.

Bon à savoir : au coucher du soleil, restaurants et boutiques de l’artère principale ferment. Un seul restaurant reste ouvert donc il est préférable de réserver votre dîner au ryokan.

Mon coup de cœur culinaire à Hiroshima : les huitres sous toutes les formes au restaurant Kaki-ya accompagné d’un bon verre de vin blanc.

Avant-dernière étape : Kyoto, la ville aux temples par milliers où nous avons privilégié une location idéalement situé pour pouvoir rayonner aussi bien à pied qu’en transport en commun. Si vous êtes dans le coin, voici le nom : Luana sanjusangendo. Que dire ? Ma ville coup de cœur, l’endroit où l’on se doit d’aller au moins une fois dans sa vie. C’est si beau. Chaque temple est une merveille, une vraie découverte, ainsi qu’une immersion dans la vie des japonais.

Et qui dit janvier, dit hiver, dit neige, ce qui a rendu la ville de Kyoto encore plus magique ! Découvrir le sanctuaire aux 10 000 tori et le pavillon d’or recouvert d’une fine couche de neige, et ce quasi sans touristes, vaut vraiment le détour. Il n’y a pas à dire, le Japon en hiver a vraiment du charme !

Deux incontournables au départ de Kyoto : Nara connue pour son Grand Bouddha mais pas que, et la bambouseraie d’Arashiyama.
Bienvenue à Tokyo pour les 5 dernières nuits de notre voyage, dans le quartier de Shinjuku, au pied du métro, besoin d’une adresse ? N’hésitez pas !
Déjà, prenez de la hauteur (gratuitement depuis les bureaux du gouvernement ou en payant depuis la Tokyo Skytree). La première plateforme vous emmène à 350 m, la seconde à 450 m.
Waouh, quelle vue ! Par temps clair, on peut y voir le Mont Fuji.

Ils ont même leur « Tour Eiffel », en rouge et plus haute que la nôtre !

Comme le dit si justement Marguerite Yourcenar « il ne s’agit pas d’une ville mais d’une grappe de villes ».

A vous d’y trouver votre endroit préféré !

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